8/11/2018
LA CFDT DIT NON AU HARCELEMENT MORAL
Les faits de discriminations commis à la suite d’un harcèlement moral sont punis d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 3 750 €.
Comment les salariés vivent-ils les évolutions et les transformations qui s’opèrent au sein du groupe? Il ne se fait pas de doute, au vu des entités entières ou en partie externalisées ou délocalisées, que les salariés vivent mal cette situation.
Ce système qui permet à PSA de réduire ses effectifs uniquement cela sous l’angle du profit en négligeant l’aspect humain.
Au regard du climat social dans certains services, les salariés sont inquiets car ne se sentent plus considérés. Le moral en berne, nombreux expriment le sentiment d’une perte d’appartenance à l’entreprise.
Des HRBP au service de la Direction semblent dévoués pour réussir efficacement leurs plans de réduction d’effectifs. Systématiquement, les salariés d’un certain âge sont conviés à se rapprocher de leur HRBP pour faire le point sur leur carrière.
Que dire des entretiens individuels, qui jadis, étaient des moments privilégiés d’échange pour évoquer les perspectives d’évolution et de perfectionnement de compétences ; ceux-ci deviennent des moments où le collaborateur vient juste pour écouter la sentence prononcée par son hiérarchique à la suite des griefs qui lui sont présentés.
Le témoignage d’une collaboratrice en larmes, au sortir de son entretien individuel illustre bien cet état de fait : « je me suis fait matraquer dans mon entretien individuel, et j’ai bien compris qu’on cherche à me pousser dehors… »
A en croire, cet exercice devient monnaie courante ; il faudrait faire plus d’adhésions au DAEC. Nous assistons là au déclin des mœurs PSA.
La CFDT rappelle aux hiérarchiques un peu zélés que les départs, dans le cadre du DAEC suite à l’accord RCC (Rupture Conventionnelle Collective) du 19/01/2018, doivent se faire sur la base du volontariat.
Par ailleurs, la répétition des communications pour motiver les départs commence à peser… Ne serait pas du harcèlement ?
Comment les salariés vivent-ils les évolutions et les transformations qui s’opèrent au sein du groupe? Il ne se fait pas de doute, au vu des entités entières ou en partie externalisées ou délocalisées, que les salariés vivent mal cette situation.
Ce système qui permet à PSA de réduire ses effectifs uniquement cela sous l’angle du profit en négligeant l’aspect humain.
Au regard du climat social dans certains services, les salariés sont inquiets car ne se sentent plus considérés. Le moral en berne, nombreux expriment le sentiment d’une perte d’appartenance à l’entreprise.
Des HRBP au service de la Direction semblent dévoués pour réussir efficacement leurs plans de réduction d’effectifs. Systématiquement, les salariés d’un certain âge sont conviés à se rapprocher de leur HRBP pour faire le point sur leur carrière.
Que dire des entretiens individuels, qui jadis, étaient des moments privilégiés d’échange pour évoquer les perspectives d’évolution et de perfectionnement de compétences ; ceux-ci deviennent des moments où le collaborateur vient juste pour écouter la sentence prononcée par son hiérarchique à la suite des griefs qui lui sont présentés.
Le témoignage d’une collaboratrice en larmes, au sortir de son entretien individuel illustre bien cet état de fait : « je me suis fait matraquer dans mon entretien individuel, et j’ai bien compris qu’on cherche à me pousser dehors… »
A en croire, cet exercice devient monnaie courante ; il faudrait faire plus d’adhésions au DAEC. Nous assistons là au déclin des mœurs PSA.
La CFDT rappelle aux hiérarchiques un peu zélés que les départs, dans le cadre du DAEC suite à l’accord RCC (Rupture Conventionnelle Collective) du 19/01/2018, doivent se faire sur la base du volontariat.
Par ailleurs, la répétition des communications pour motiver les départs commence à peser… Ne serait pas du harcèlement ?
Article L.1152-1 Définition :
Le harcèlement moral se manifeste par des agissements répétés qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits de la personne du salarié au travail et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel.
Article L. 1152-2 Protection:
Aucun salarié, aucune personne en formation ou en stage ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de reclassement, d’affectation, de qualification professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi ou refusé de subir des agissements répétés de harcèlement moral ou pour avoir témoigné de tels agissements ou les avoir relatés.
Article L.1152-4 Prévention:
L’employeur est tenu envers ses salariés d’une obligation de sécurité de résultat en matière de protection de la santé et de la sécurité des travailleurs dans l’entreprise, notamment en matière de harcèlement moral. Il doit prendre toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les agissements de harcèlement moral. Les délégués du personnel disposent d’un droit d’alerte en cas d’agissements constitutifs de harcèlement moral. Ils peuvent saisir l’employeur qui doit procéder sans délai à une enquête et mettre fin à cette situation. À défaut, le salarié ou le délégué, avec son accord, peut saisir le référé prud’homal.
Le médecin du travail peut proposer des mesures individuelles (Ex : mutations ou tranformations de postes) lorsqu’il constate une altération de l’état de santé physique et mentale du salarié ; l’employeur est tenu de prendre en considération ces propositions et, en cas de refus, de faire connaître les motifs qui s’opposent à ce qu’il y soit donné suite. L’employeur doit également répondre des agissements des personnes qui excercent, de fait ou de droit, une autorité sur les salariés.
Article L1155-2 Sanctions :
Le fait de harceler autrui par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende (article 222-33-2 du code pénal).
15/10/2018
L’état des lieux du bâtiment B
Le CEMR a donc accueilli les salariés de La Garenne sur le bâtiment B. Et ce que leurs élus CFDT avaient dénoncé sur les manquements de la direction dans cette nouvelle organisation s’est révélé vrai :
• Le nombre de places est insuffisant dans certains secteurs.
• Les postes hauts sont sources de mal être pour les salariés, les salariés ne les utilisent qu’en dernier recours.
• Des salariés sont contraints de s’éloigner de leur zone de travail pour trouver un poste de travail.
• Il n’y a pas assez de postes rehaussés, dommage que PSA n’ait pas investi dans des plans de travail entièrement réglables, cela aurait permis à nos collègues mesurant plus de 1m80 de régler leur poste et de rester dans leur environnement de travail.
• 50% des salariés sont obligés de se baisser tous les jours pour prendre leurs affaires dans leur casier, ce qui n’est pas l’idéal pour préserver leur dos...
• Certains aménagements ne sont pas terminés, alors que l’emménagement des salariés est effectif depuis fin juillet.
• Les toilettes sont en nombre insuffisant, la direction entreprendra-t-elle des travaux pour trouver une solution satisfaisante pour les hommes et les femmes ?
Par ailleurs, nous constatons que la direction a continué à faire des économies sur le dos des salariés du bâtiment B, en achetant des chaises low cost pour les postes hauts. Maintenant, devant le tollé elle décide de les changer.
Il est normalement du devoir des élus d’un site et notamment de ceux du CHSCT de veiller à ce que l’installation des salariés soit conforme. La CFDT n’est, à ce jour, malheureusement pas représentée dans ces instances du CEMR. Par contre, les Organisations Syndicales, qui s’indignent aujourd’hui, ont validé en juin 2017 toutes les décisions de la direction dans les instances du CE et du CHSCT !!! Pourtant, c’était à cette époque qu’il fallait bloquer en l’état ce mauvais projet. Maintenant on pose un cathéter sur une jambe de bois !
Les problèmes de sécurité aux abords du site
Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là :
• La traversée du boulevard à la sortie de la gare routière : il a fallu que les salariés de La Garenne arrivent sur le site pour que le temps de traversée soit enfin prolongé pour permettre la traversée en une seule fois pour les premiers arrivés. Quand le flux est trop important, de nombreux salariés restent encore sur le terre-plein central ! Pour l’instant la priorité est donnée à la « fluidification » du trafic routier plutôt qu’à la sécurité des salariés du CEMR ! Avec l’arrivée du mauvais temps, espérons que nous n’aurons pas à déplorer un accident piéton ! Mais là aussi que fait le CHSCT pour les salariés qui traversent à cet endroit tous les jours. A croire que jusqu’à présent aucun membre du CHSCT n’utilisait ce passage… Et pourtant, les élus CFDT de La Garenne avaient déjà interpellé la direction sur ce problème !
• Et que dire du parking moto, là aussi il a dû être agencé par une personne qui n’a jamais conduit une moto ! Cela explique le grand nombre de véhicules 2 roues qui sont garés sur l’espace public.
• Quant aux cyclistes, ils ne disposent pas d’un parking clos qui limite grandement le vol. Donc là encore, certains hésitent à venir en vélo et d’autres les garent devant les bâtiments… Pourtant à La Garenne, la CFDT avait obtenu que la direction sécurise les parkings 2 roues dans un espace clos accessible par une porte codée.
La CFDT a des valeurs à défendre. Si vous les partagez, n’hésitez pas à nous rejoindre. Ensemble, nous serons encore plus forts et tout le monde y gagnera, y compris PSA !
Que dire de la navette !
La direction avait promis des navettes pour favoriser les déplacements des salariés du CEMR vers Velizy, mais nous n’avions pas imaginé qu’elle pourrait proposer des horaires complétement irréalistes. Le départ du matin a lieu à 7h10, alors que la plage variable sur le site débute à 7h30. Cet horaire est donc complétement incompatible avec le règlement intérieur et la Qualité de Vie au Travail. Et le second départ est seulement à 13h30 pour une arrivée à 14h30, donc pas du tout en phase avec les horaires de réunion… Bientôt on va nous dire que la navette est supprimée, car inutilisée. Nous demandons à ce que les horaires de la navette soient revus pour correspondre aux horaires normaux d’arrivée sur le site, et à ce que les salariés puissent s’abriter en attendant la navette.
Comment sommes-nous considérés par nos cadres dirigeants ?
Certaines sociétés ont un tout autre paradigme : elles considèrent que la première valeur d’une entreprise est les Femmes et les Hommes qui la composent. Partant de ce constat, elles mettent tout en œuvre pour garder leurs compétences en interne, favoriser la montée en compétence de leurs salariés en leur ouvrant des mobilités internes. Mais elles ont aussi compris qu’elles ne peuvent pas demander en permanence à leurs salariés de déménager pour s’adapter à leur lieu de travail.
Elles considèrent que ce n’est pas la motivation des salariés qu’il faut mesurer mais la confiance qu’ils ont dans leur entreprise. C’est la confiance qui permet de progresser, contrairement à la compétition permanente qui ne permet pas au collectif de grandir. Avec la confiance, la motivation vient naturellement.
Quand nos dirigeants comprendront qu’il est temps d’arrêter de rechercher les économies sur le dos des salariés ?
Quand décideront-ils de valoriser les efforts consentis par le collectif en permettant que les bénéfices dégagés profitent aux 3 acteurs : l’entreprise, les actionnaires et les salariés, ces derniers étant les seuls créateurs de la valeur ajoutée ?
Rétablir la vérité à propos de la gestion d’un CE par la CFDT…
Certains font circuler des bruits sur une soit disant mauvaise gestion du CE de La Garenne par les élus CFDT. Mais les élus CFDT ont toujours publié leurs comptes et respecté la séparation des budgets. Les comptes ont été clôturés lors de la fermeture du CE le 31 août 2018 avec un solde créditeur de plus de 400 000 €.
Les élus CFDT ont toujours agi dans l’intérêt des salariés afin que les prestations du CE profitent au plus grand nombre et pas seulement à un nombre limité de salariés.
La CFDT va proposer dans les mois à venir une offre bien différente de ce qui se pratique sur le CEMR. Cette offre répondra à ce que les salariés peuvent et doivent espérer de leur CE ! Evidemment, le fameux compte prestations qui permet de choisir ses vacances et/ou d’aller au cinéma, au théâtre, financer ses activités culturelles… de manière personnalisée, claire et équitable.
Alors si vous voulez que les choses changent réellement, n’hésitez pas à nous contacter et à nous rejoindre. Votre équipe CFDT sur le CEMR
Pour nous écrire : cfdtpsapyt@laposte.net
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Aurore Bombe
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27 95 40
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Bertrand Lacote
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28 25 90
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Laurent Bromat
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27 08 68
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Orazio Leotta
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27 08 66
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Catherine Gillet
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28 33 46
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Charles Lopes
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27 82 06
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Philippe Henriques
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27 73 58
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Albert Ntamba
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27 06 40
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Jean Luc Huguenin
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28 20 79
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Marc Seguin
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27 06 34
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Karine Jallet
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28 25 37
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Sébastien Souchet
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27 30 95
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Si vous souhaitez recevoir nos tracts par mail, n’hésitez pas à en faire la demande sur notre boîte mail.
La CFDT a des valeurs à défendre. Si vous les partagez, n’hésitez pas à nous rejoindre. Ensemble, nous serons encore plus forts et tout le monde y gagnera, y compris PSA !
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